Le plancton regroupe l’ensemble des êtres vivants dérivant au grès des courants. Dans les océans, on y trouve des virus, des bactéries, des microalgues, de petits animaux, mais aussi des méduses et des organismes gélatineux de plusieurs mètres de long. Il joue un rôle central pour les écosystèmes et la planète, puisqu’il contribue à produire de l’oxygène, séquestrer du carbone, réguler le climat, et nourrir les poissons. Aujourd’hui, l’intelligence artificielle peut nous aider à mieux l’étudier.

L’océan est en quelque sorte un thermostat régulateur du climat car, sa dynamique étant plus lente que celle de l’atmosphère, il agit comme une mémoire à long terme.

L’augmentation du niveau moyen de la mer liée au changement climatique peut avoir des conséquences économiques importantes puisqu’une grande partie de la population vit dans les régions côtières. Or les mesures effectuées par les satellites altimétriques depuis plus de trente ans montrent une accélération de cette augmentation depuis une quinzaine d’années.

Deux extraterrestres envoyés, l’un dans l’Atlantique, l’autre dans les steppes, pourraient ne pas comprendre qu’ils ont visité une même planète. L’océan est une forme d’altérité ; une exoplanète proche, dont nous dépendons ; une exoplanète symbiotique mais invisible. La philosophie et les sciences cognitives cherchent à réduire la distance cognitive avec l’océan, en faisant l’hypothèse que des meilleurs conceptualisations pourraient mieux moduler les politiques publiques.