Superposition de nuages de points 3D de Notre-Dame de Paris avant et après l'incendie de 2019

© V. ABERGEL/L. DE LUCA/MAP/Vassar College/GEA/LIFE 3D/Chantier scientifique Notre-Dame de Paris/Ministère de la Culture/CNRS

Micro-
conférence

Notre-Dame, la part des sciences

Avec : Alexa Dufraisse, archéobotaniste au CNRS, Maxime L'Héritier, historien à l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis et Yves Gallet, historien de l'architecture à l’Université Bordeaux Montaigne

L’incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris le 15 avril 2019 a ouvert une nouvelle page de son histoire, certes douloureuse, mais représentant aussi un moment privilégié d’observation et d’étude du monument. Découvrez cette approche interdisciplinaire et globale. 

Entrée libre sur inscription

La « forêt » de Notre-Dame de Paris : la mémoire du bois révélée

Alexa Dufraisse, archéobotaniste au CNRS

Grâce à l’analyse de près de 1000 pièces de bois carbonisés, les scientifiques ont fait un grand nombre de découvertes sur l’assemblage de la charpente, la nature du bois utilisé, ou encore l’environnement lors de la construction de la cathédrale à l’époque médiévale.

Notre-Dame de Paris, première « dame de fer »

Maxime L'Héritier, historien à l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis

L’incendie a permis de découvrir des milliers d’agrafes de fer utilisées pour la construction de la cathédrale. En quoi l’utilisation du fer est-elle innovante au XIIe siècle et comment les bâtisseurs ont-ils mis ces armatures en œuvre pour créer une architecture inédite ? À partir de prélèvements réalisés sur l’édifice grâce à la restauration, les analyses physico-chimiques permettent aujourd’hui de faire parler ce matériau pour révéler ses secrets.

Notre-Dame de Paris, la pierre et sa mise en œuvre dans une grande cathédrale gothique

Yves Gallet, historien de l'architecture à l’Université Bordeaux Montaigne

Les échafaudages montés pour la restauration de Notre-Dame ont permis aux scientifiques d’ausculter les pierres, les murs et les voûtes de la cathédrale avec une précision inédite. Ces recherches lèvent le voile sur une partie du chantier médiéval. Il est désormais possible de mieux comprendre les procédés de taille de la pierre, les techniques de construction et de mise en œuvre ou la place de la cathédrale dans l’histoire de l’art gothique.