Chimie moléculaire © Lydia Sosa-Vargas

Micro-
conférence

Folles énergies ! Des ressources inattendues

Un rendez-vous, trois courtes conférences de 10 minutes, trois éclairages complémentaires sur des techniques et ressources énergétiques étonnantes

Entrée gratuite sur inscription

Énergie bleue, énergie osmotique : le mélange comme tactique

Cyril Picard, Physicien à l'Université Grenoble Alpes

Le cycle de l’eau est une source d’énergies renouvelables : au-delà de l’hydroélectricité, l’énergie bleue, liée à un écart de salinité peut contribuer au mix énergétique. Récupérer cette énergie requiert de dompter le mélange entre eau douce et eau de mer en autorisant le transfert uniquement d’eau ou d’ions salins d’une charge. Cette sélectivité moléculaire, repose actuellement sur l’emploi de membranes nanoporeuses. Les stratégies membranes soulèvent des défis qui stimulent l’émergence d’autres alternatives.

Cyril Picard mène ses travaux au sein du Laboratoire interdisciplinaire de Physique (LiPhy – CNRS / Université Grenoble Alpes).

Découvrez le LiPhy

Manipuler l’énergie à travers le design moléculaire

Lydia Sosa Vargas, Chercheuse en chimie moléculaire au CNRS

Le « design » moléculaire joue un rôle essentiel dans la détermination des propriétés électroniques d’un matériau et, par conséquent, d’un dispositif électronique. En tant que chimistes, nous sommes capables de contrôler, dans une certaine mesure, l’agencement des atomes et des molécules afin d’optimiser ces propriétés, et malgré les avancées majeures dans ce domaine, il reste encore de nombreux défis à relever. Serons-nous un jour en mesure de comprendre et de contrôler pleinement les processus énergétiques qui gèrent le fonctionnement des appareils ? Pourrons-nous un jour rivaliser avec la nature ?

Les recherches de Lydia Sosa Vargas sont menées à l’Institut Parisien de Chimie Moléculaire (IPCM – CNRS / Sorbonne Université).

Découvrez le quotidien de recherche de Lydia Sosa Vargas

Transition verte : des solutions oranges

Florian Osselin, Chercheur en physico-chimie et sciences de la Terre à l'Université d'Orléans

Certaines formations géologiques ont la propriété de pouvoir générer naturellement de l’hydrogène, par oxydo-réduction entre le fer contenu dans leurs minéraux et de l’eau. Le fer constituant environ 5 % en masse de la croûte terrestre, notre planète s’avère être une gigantesque usine à hydrogène. Une technique, l’« hydrogène orange », peut accélérer cette production naturelle afin de l’exploiter pour la transition énergétique. L’hydrogène orange apparaît comme une solution peu coûteuse, sobre en énergie et en ressources critiques.

Florian Osselin travaille sur l’hydrogène orange à l’Institut des Sciences de la Terre d’Orléans (ISTO – CNRS / Université d’Orléans / Bureau de Recherches Géologiques et Minières).

En savoir plus sur l’hydrogène orange