Metafly : drone à ailes battantes, dont la mécanique du vol est inspirée des insectes et des oiseaux © Cyril FRESILLON / ISM / CNRS Photothèque

Micro-
conférence

Dans l’air, les machines volantes

Un rendez-vous, trois courtes conférences de 10 minutes, trois éclairages complémentaires croisant des regards issus de différents domaines.

Entrée gratuite sur inscription

Voler sur Titan : un challenge technologique pour des retombées scientifiques exceptionnelles

Caroline Freissinet, Chercheuse en planétologie au CNRS

Dragonfly est un drone géant qui partira explorer Titan, un satellite de Saturne, dans les années 2030. Titan fait partie de ces mondes du système solaire où la chimie est intense et aurait pu mener à une forme de biologie. Avec son atmosphère quatre fois plus dense que la nôtre et une gravité plus faible que sur Terre, nous pourrions penser que le vol d’un drone sur Titan est simple. Mais contrôler un engin volant à plus d’un milliard de km dans un environnement hostile où il fait -180 °C n’est pas si élémentaire.

Des ballons pour sonder l’Univers

Bruno Maffei, Astrophysicien à l’Université Paris-Saclay

Afin d’obtenir la meilleure compréhension de notre Univers, l’observation astrophysique se fait sur tout le spectre électromagnétique, du rayonnement Gamma jusqu’à la Radio. Si le ciel est accessible dans le visible à partir du sol, certaines parties de ce spectre sont arrêtées par l’atmosphère terrestre. Les missions spatiales nous permettent de remédier à ce problème, mais les ballons stratosphériques facilitent aussi les observations pionnières qui ne peuvent pas se faire à partir du sol.

Les laboratoires volants de la campagne EUREC4A pour l’étude des nuages

Benjamin Fildier, Chercheur en sciences du climat au CNRS

Depuis des siècles, l’Homme observe l’atmosphère. Il l’examine aujourd’hui depuis le sol et depuis l’espace à l’aide de technologies de plus en plus sophistiquées. Pourquoi, alors, a-t-on encore besoin de l’aviation pour la comprendre ? La campagne EUREC4A nous montre en particulier comment la connaissance des processus nuageux à très petite échelle peut nous informer sur la formation des nuages et leur organisation, ce qui affecte la circulation atmosphérique et la vitesse du réchauffement climatique.